A propos
Jean Sarocchi, licencié de philosophie, agrégé des lettres classiques, docteur d’Etat en 1975 avec une thèse sur « Albert Camus et la recherche du père », a enseigné d’abord à Oran, sa ville natale, puis à Strasbourg, Tunis et Toulouse. Outre plusieurs ouvrages sur Camus il est l’auteur d’essais sur l’essai, sur Proust, Rabelais, Giono. On lui doit encore un essai sur la Colère, un autre intitulé « Chers Zoophiles » où il discute la thèse de l’homme descendant du singe. On lui doit aussi un roman, « In the summertime », deux récits, « Pourquoi pas ? », « Cet autre mai », enfin des articles sur « le sens de l’événement », « le Livre et les livres », sur des auteurs aussi divers que saint Augustin, saint Jean de la Croix, Racine, Hugo, Stendhal, Balzac, Huysmans, Renan, Mallarmé, Péguy, Valéry, Gide, Maritain, Massignon, Bousquet, Bernanos, Guilloux, Sartre, Cabanis. La revue « Catholica » a accueilli quelques articles de lui sur le christianisme et la relation de la France au christianisme. Dans la revue « Horizons maghrébins » il a apporté sa contribution à une connaissance critique de l’Islam.
Tout récemment il a donné au colloque de Durenque trois communications sur Genevoix, Bosco et Cadou, publiées dans les « Cahiers de la littérature en Lagast ». La revue « Kephas » a accepté de lui un article intitulé « Camus chrétien ? »
Ce site proposera d’une part des textes de facture libre, plus fantaisistes qu’universitaires, et c’est le cas pour « Teinture d’odes » et « Sursum corda », que voici (le premier nommé peut être considéré comme définitif, le second est à l’état d’ébauche, inachevé, à poursuivre), d’autre part des poèmes et aphorismes au gré de l’humeur saisonnière, enfin des réflexions à brûle-pourpoint sur l’actualité, pour fairer la nique aux médias en posant des questions « politiquement incorrectes ». Exemple : pourquoi le Colonel Kadhafi, si estimé durant des lustres (consulter la presse des quarante dernières années), devient-il tout d’un coup un monstrueux tyran ? Question annexe : pourquoi livre-t-on jour après jour le chiffre des victimes du président Assad (promu à son tour tyran monstrueux) mais se garde-t-on de chiffrer celles de la guerre civile libyenne alors que nous y sommes engagés ? Mais puisque me voici en verve, je propose, chaque fois qu’un ou plusieurs militaires français tombent en Afghanistan, de substituer à des discours pompeux et vides affligés de légions d’honneur parasites un suspens, à la télévision de toute retransmission de match de foot ou émission de variété, qui seraient remplacées par la récitation de poèmes ou de proses liturgiques.
Une précision : « Teinture d’odes » a été soumis à deux ou trois éditeurs. Ce fut occasion de vérifier que l' »arnaque » est bien de ce monde. Il y est question de matches, de jeux qui déjà datent. Mais j’ai la certitude que le propos, lui, n’est pas défraîchi.
Bonjour, je suis chercheur en sciences politiques et je prépare actuellement un ouvrage sur la période 1940-1942 en Algérie. En compulsant des archives, je suis tombé sur le nom d’une personnalité d’Oran, Marcel Sarocchi qui anima le Parti social français en compagnie du capitaine Richard et du futur sénateur Marcel Gatuing. Pourrai-je savoir si vous avez un lien de parenté avec Marcel Sarocchi? Dans l’affirmative, pouvez-vous me fournir des repères biographiques sur lui? Je suis également natif d’Oran et suis l’auteur de plusieurs ouvrages (publiés chez L’Harmattan) portant sur notre ville et l’Algérie. L’un de mes précédents ouvrages concernait la période 1943-1945.
Sentiments distingués
Alfred Salinas, Docteur d’Etat en sciences politiques
Bonjour,
J’ai trouvé votre blog en recherchant si mon idée soudaine d’un drame dont les personnages s’appelleraient Hyvégée et Hémesté avait déjà été pensé. Je suis tombé sur Haïkus et Cancans et je me suis reconnu dans le flot de pensées notées pêle-mêles. Je profite de cette fraternité de pensée pour vous soumettre mes jeunes poèmes et le temoignage de mon plus grand respect pour votre actualité.
Bien à vous,
Simon
Jean Sarrochi, je m’étais souvent demandée ce que vous étiez devenu après 1962 . Nul besoin d’un détective .Grace à l’internet, je peux suivre votre longue et fructueuse carrière . J’en suis ravie. De mon côté , je me suis plongée dans l’histoire médiévale de ce merveilleux pays à la limite du Quercy et du Limousin, la vicomté de Turenne. C’est dans cette zone frontière entre le nord et le sud de la France que s’est déroulée la dernière bataille entre gaulois et romains. Mais j’ai du mal à oublier le ciel d’Oran et l’odeur des cistes à Tipasa. Marguerite Guély, née Néel .